La crise financière, le syndrome de la balle dans l’escalier et la théorie de l’évolution

La crise financière, le syndrome de la balle dans l’escalier et la théorie de l’évolution

Je suis consterné de voir la réaction des médias traditionnels aux évolutions et soubresauts qui agitent les marchés. Ma consternation s’étend également aux responsables politiques européens. Après une série record de baisses consécutives dont les médias se sont largement fait l’écho, la moindre embellie était interprétée comme un signe positif que tout irait mieux. Et puis comme pour un malade en fin de vie, la rechute arriva. Alors les politiciens nous resservirent les mêmes explications … tout irait bien, la croissance serait certes un peu plus molle que prévue, mais tout resterait sous contrôle. Alors les marchés reprirent confiance et les pertes furent en partie effacée. Jusqu’à la prochaine chute, à chaque fois un peu plus profonde que la précédente. Imaginez les évolutions du marché comme une balle rebondissant dans un escalier. Nous sommes encore loin d’avoir touché le fond. L’argent créé de manière virtuelle ces dernières années, toutes les sommes qui n’ont pas de contrepartie réelle, doit disparaître. Je suis persuadé que le cycle de récession dans lequel nous entrons sera terrible, avec des conséquences incalculables pour les entreprises. La question qui d’ailleurs me hante depuis plusieurs semaines est de savoir comment préparer au mieux mes clients. Si j’ai bien quelques pistes de réflexion je dois avouer que l’ampleur des incertitudes est un frein à la formulation bien définie d’une stratégie d’entreprise. Je pense que la crise obligera les entreprises, encore plus qu’avant, à une grande flexibilité et notamment à une remise en question plus fréquente de son business model.

Mon avis :

C’est le cycle de l’évolution qui se perpétue. Certaines espèces vont s’éteindre (les « traders » par exemple), d’autres (les PMEs par exemple) vont devoir évoluer pour survivre. Certaines autres espèces vont changer leurs habitudes (les consommateurs) obligeant les prédateurs (les banques par exemples) à s’adapter pour rester dans la chaîne alimentaire et ne pas mourir de faim. Beaucoup d’autres mourront. Le tableau n’est pas rose trouvez-vous ? Retrouvons-nous dans 5 ans pour en reparler.


Posted in Divers, Stratégie.